L’électricité, une énergie saine et respectueuse de l’environnement
Dans le contexte actuel, seule l’électricité semble pouvoir répondre aux nouvelles contraintes écologiques. Nous avons aujourd’hui de nombreux moyens à notre disposition pour produire de l’électricité d’origine renouvelable, tandis que les ressources d’origine fossile, très nocives pour l’environnement, s’amenuisent rapidement.
Les énergies renouvelables : la solution d’avenir…
Les différents domaines d’activité de l’Homme, qui puisent dans les ressources énergétiques, ont considérablement malmené l’environnement. Les ressources renouvelables, auxquelles nous nous intéressons davantage aujourd’hui, paraissent être une réponse extrêmement rentable aux problèmes qui se posent aujourd’hui. Si elles nous obligent à nous adapter, elles constituent tout de même la meilleure et peut-être la seule solution pour l’avenir. Les ressources renouvelables sont celles qui sont mises à notre disposition, en continu, par la planète, et le soleil notamment. « La consommation d’énergie primaire […] de l’humanité […] vaut 150X1012 kWh. Le noyau en fusion laisse s’échapper, à travers la croûte terrestre, 300X1012 kWh, soit environ le double »[i] . Les ressources sont, par conséquent, tout à fait suffisantes. En outre, d’autres sources de production d’énergie sont exploitables : forces de l’eau et du vent, combustion de la biomasse… L’inconvénient de ces sources est qu’elles ne sont pas continues (le soleil ne brille pas la nuit par exemple). Cela impose de mener une réflexion sur les modes de stockage possibles de l’énergie produite à partir de sources renouvelables. Mais, l’équilibre de la planète est fragile et si nous voulons assurer un avenir serein à nos enfants, nous devons penser en termes de développement durable et réfléchir sérieusement à ces questions.
Pour endiguer le réchauffement de la planète
Le niveau de dépense énergétique de la planète s’est considérablement accru ces dernières décennies. De même, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 30 % en 100 ans. La planète semble irrémédiablement se réchauffer : 0,7 °C de plus depuis la fin du XIXe siècle et 4 °C d’ici la fin du XXIe siècle. Cela atteint évidemment la biodiversité, entraîne des changements de comportement dans la nature et vraisemblablement des dérèglements climatiques. Mais, nous continuerons à avoir besoin de nous chauffer. Cependant, il nous faut aujourd’hui prendre conscience du fait que nos ressources énergétiques ne sont pas illimitées. Les énergies non renouvelables s’épuisent très rapidement. En effet, si l’on considère le rythme d’exploitation actuelle de certaines ressources, l’estimation de leur durée de vie est très restreinte : 160 ans pour le charbon, 65 ans pour le gaz naturel, et seulement 42 ans pour le pétrole. Car, notre consommation de pétrole aurait augmenté de 50 % en 40 ans. [ii] Si les ressources d’origine fossile offrent un faible coût de production, ce sont elles qui causent le plus de dégâts en matière de préservation de l’environnement.
Faisons appel à une énergie propre
Parmi les différentes ressources énergétiques, celle qui semble la plus intéressante aujourd’hui est l’électricité, parce qu’il existe un certain nombre de solutions pour en produire à partir de sources renouvelables. Ces secteurs sont en pleine évolution et si les investissements se poursuivent, le taux de production d’électricité renouvelable devrait être très élevé en 2050. Dans le secteur de la production d’électricité, la filière hydraulique prévaut, même si les autres ressources (géothermie, aérogénération, photovoltaïque,…) sont en pleine expansion. Ajoutez à cela l’implication citoyenne pour économiser l’énergie et vous comprendrez pourquoi l’électricité semble avoir un bel avenir devant elle. La réflexion menée sur les « réseaux intelligents » de distribution d’électricité doit permettre de gérer plus facilement ces nouvelles sources de production d’énergie. En 1940, la part de l’électricité au sein des énergies commercialisées s’élevait à 2,5 % contre plus de 17 % en 2011. [iii] En outre, les coûts de production (et par conséquent, le coût pour les utilisateurs) d’électricité renouvelable ont déjà baissé et poursuivront dans cette voie les prochaines années. C’est le cas du photovoltaïque notamment qui, dans certains pays d’Europe, a déjà atteint la parité réseau. Les sources traditionnelles, et notamment les combustibles fossiles vont, à court terme, disparaître.
A l’avenir, les ressources en énergies renouvelables peuvent et doivent assouvir nos besoins. Il nous faudra diversifier les modes d’exploitation des sources naturelles. L’électricité a, quant à elle, tous les moyens pour devenir la seule énergie d’avenir, « propre » et respectueuse de l’environnement.
Références :
[i] « Consommation d’énergie, ressources énergétiques et place de l’électricité », Techniques de l’ingénieur, février 2011.
[ii] Source : « Consommation d’énergie, ressources énergétiques et place de l’électricité », Techniques de l’ingénieur, février 2011.
[iii] Source : « Consommation d’énergie, ressources énergétiques et place de l’électricité », Techniques de l’ingénieur, février 2011.
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La question n’est pas vraiment de savoir si on produit son électricité par des éoliennes ou du nucléaire. En fait, ces 2 systèmes ont de larges inconvénients écologiques. Pour l’éolienne, comme pour le solaire, le besoin en terre rare est très fort et son extraction est très polluante. De plus, les terres rares ne sont pas exploitables en France, nous retrouvons donc là notre dépendance (principalement à la Chine).Les vrais investissements doivent porter sur :- la réduction du besoin énergétique ; en travaillant sur l’isolation des bâtiments, la perte électriques des réseaux, l’innovation pour créer des produits moins gourmands en électricité – la relocalisation des unités de production ; c’est en transportant l’électricité que les pertes sont les plus importantes. Moins on la transportera, moins les pertes seront importantes. Il vaut mieux par conséquent 10 unités produisant 1 MW plutôt qu’une unité produisant 10 MW.